[Test] Windbound – Switch
Bienvenue cher moussaillon !
Premier article de cette nouvelle saison bloguesque ! Aujourd’hui, nous allons parler de Windbound dans sa version Switch. Jeu que j’ai eu le plaisir de tester grâce à Koch Media et que je vais vous présenter dans un instant.
A nous les plages, les pétoncles et les grandes voiles ! Nous partons pour un voyage sur les mers !
Oh mon bateau !
Vous incarnez Kara, navigatrice et membre d’une tribu vivant sur les eaux. Pour elle, c’est le quotidien de vivre sur son bateau et d’explorer les mers. Mais un jour, un énorme coquillage aux longs tentacules. Votre bateau, votre peuple et surtout vos souvenirs disparaissent et vous laissent face à vous-même, sur une plage. Ainsi démarre votre aventure dans Windbound, dans laquelle vous devrez découvrir ce qu’il s’est réellement passé et surtout retrouver votre tribu.
Ainsi démarre ce titre développé par le studio 5 Lives et édité par Deep Silver. 5 Lives n’est pas à son premier essai … Mais Windbound n’est que leur second titre. Information importante à prendre en compte pour la suite de cet article.
WB (Windbound) est donc un jeu de survie et d’exploration sur une gigantesque mer générée aléatoirement. En effet, chacun des chapitres et surtout chacune de vos réapparitions ne seront jamais identiques. Lorsque vous commencerez votre partie, vous aurez le choix entre deux modes de jeux (changeable durant la partie) : le mode survie et le mode histoire. Le mode survie sera punitif en cas de mort car vous recommencerez le jeu depuis le début et avec la perte de tout votre équipement. Le mode histoire quant à lui vous permet de garder l’ensemble de l’équipement que vous aviez sur vous et vous ne recommencerez qu’au début du chapitre dans lequel vous êtes. Pour le bien de la rédaction j’ai commencé le test en mode survie et je l’ai terminé en mode histoire. Vous comprendrez vite pourquoi j’ai retourné ma veste au milieu de mon test.
La survie en haute mer
Le jeu est construit comme un jeu de survie, comme Minecraft ou Ark. Mais ici, le jeu est articulé comme deux titres de la franchise The Legend of Zelda (Breath of the Wild et The Wind Waker). Il ressemble beaucoup à Breath of the Wild dans la manière de jouer (vue à la 3ème personne, équipement tel la paravoile) et il s’inspire de The Wind Waker dans la manière de naviguer sur les mers.
Vous devrez donc survivre sur les différentes iles qui peuplent les mers du jeu. Ces iles comportent chacune de nombreuses ressources tel que des herbes séchées, du bambou, de la pierre et bien d’autres ressources qui seraient bien trop long à énumérer ici. Ces ressources vous permettront de fabriquer de nombreux objets pour 3 catégories distinctes : votre survie, les combats et la navigation. Concernant la survie, vous pourrez fabriquer des sacs pour stocker plus d’objets, des feux pour cuire les animaux que vous aurez tués. En ce qui concerne les combats, vous pourrez fabriquer de nombreuses armes qui vous permettront d’affronter les animaux (lances, arcs, armures, frondes). Enfin, la dernière partie concerne la fabrication de votre “navire” qui vous permettra de naviguer d’île en île.
Certains des matériaux seront très difficilement trouvables et vous devrez même affronter certains animaux de la faune locale pour récupérer ce qui vous intéresse. Cela pourra être difficile sans compter que le jeu vous mettra bien trop souvent des bâtons dans les roues, mais j’en parlerais un peu plus tard dans l’article.
Enfin, vous pourrez découvrir sur certaines iles, des totems avec un cristal de couleur à l’intérieur. Ce cristal vous permettra de gagner des cristaux marins (que je vous expliquerais dans le chapitre suivant), de la vie supplémentaire, de l’endurance supplémentaire et encore quelques autres surprises.
Une histoire de naufrage
Le jeu ne vous donne pas beaucoup d’éléments concernant l’histoire. Vous êtes même plutôt paumé au moment où vous débutez votre aventure. Le tutoriel vous indique les notions de bases de survie, mais vous aurez beaucoup à apprendre par vous-même. D’ailleurs, le jeu ne vous propose pas toutes les recette dès le début de votre aventure. Vous apprendrez que pour avancer dans les chapitres suivants, vous devrez trouver trois coquillages à travers la carte du monde. Ceux-ci ne sont pas signalés et vous devrez donc ouvrir l’œil (ou avoir beaucoup de chance) pour tomber rapidement sur une ile que vous cherchez.
Une fois les trois coquillages récupérés, vous devrez vous rendre à une dernière ile, vous permettant de rapporter ces coquillages et qui vous feront découvrir un peu plus d’éléments de l’histoire, via une fresque. Cette fresque vous racontera l’histoire que de manière dessinée et ce sera à vous de l’interpréter comme bon vous semble.
Une fois cet élément d’histoire débloqué, vous aurez une petite épreuve qui mettra vos talents de navigateurs à l’épreuve. Vous aurez un chemin à parcourir et vous devrez éviter de nombreux obstacles. Une fois cette épreuve terminée, vous serez face à un totem qui pourra vous débloquer des bonus pour votre partie. Cependant, ces bonus ont un coût et vous ne pourrez pas équiper de compétences si celle-ci coûte plus chère que la limite que vous pourrez équiper (exemple : vous avez un point de compétences, mais vous débloquez une compétence à 2 points, vous ne pourrez pas l’équiper). Vous pourrez stocker les compétences non équipées si jamais vous voulez les intervertir lors de votre prochain passage dans cette “antichambre”.
Un nœud dans la voile
Bon … j’ai fait le tour sur les explications de comment jouer à Windbound, passons maintenant aux côtés négatifs du titre. Je ne vais pas tourner autour du pot : il est buggué et rigide. J’ai l’impression que nous faisons face à un développement polydactyle, truffé de bugs qui rendront l’expérience frustrante à souhait. A croire que le titre a été poussé pour sortir alors qu’il n’a pas été terminé correctement. Je l’espère sincèrement pour le studio 5 Lives qui avait une bonne idée avec Windbound.
Histoire de vous informer, je vais vous citer quelques-uns des bugs que j’ai pu découvrir : monstres m’éjectant tel une boule de pétanque sur un autre adversaire qui lui m’a renvoyé sur un autre adversaire etc.., crash du jeu qui me faire recommencer au milieu de rien sans mon équipement, bateau qui s’envole pour s’écraser sur une paroi au-dessus de nous etc.
L’autre point négatif du jeu est sa rigidité. Kara se déplace avec un balai dans le fion et chaque action menée n’est pas agréable à effectuer. Les sauts, la course et même certaines constructions ne sont pas intuitive. De plus, certaines actions sont affectées à des touches et il vous arrivera régulièrement de vous tromper de touche car cela n’est pas naturel
Bref, j’ai l’impression que le titre était sur une bonne piste mais qu’il manque de temps avant la sortie définitive du titre. Peut-être qu’un patch sortira sous peu mais pour le moment il n’est pas l’égal d’un Breath of the Wild, sorti il y a 3 ans.
Mais passons maintenant à la touche la plus agréable du titre, son côté artistique.
“Somewhere, beyond the sea”
Windbound est beau. Son côté artistique permet de sauver beaucoup de point sur mon avis global du jeu. Le côté apaisant et poétique du jeu vous emportera dans cet univers aquatique, pleins de mystères et de questions.
Concrètement, je n’ai pas vu de bugs graphiques du jeu, malgré la génération aléatoire de la carte. Les couleurs sont plutôt flashy et le côté “cartoon” donne l’impression d’avoir un dessin animé face à nous. Certains des monstres me font même penser au dessin animé “Chasseurs de Dragon” qui était sorti il y a quelques années à la télévision française.
Du côté musical, très peu de musique sont présentent dans le titre, mais permettent d’accentuer ce sentiment de solitude que l’héroïne vit. Les seules musiques que vous entendrez seront jouées pour souligner un aspect de votre aventure : navigation, combat, mystères. Mais sinon, bien souvent, le seul son que vous entendrez sont la faune locale vous avertissant de potentiels dangers.
Finalement, j’en pense quoi ?
Finalement, Windbound aurait pu être un très bon titre, si celui-ci n’était pas truffé d’autant de bugs. Je pense qu’un petit peaufinage du titre permettrait de vivre pleinement cette aventure sans s’arracher les cheveux et sans survoler certains aspects du titre par peur du crash du jeu. Le mode survie est exigeant et permettra aux plus doués d’entre vous une aventure difficile.
Comme je l’ai dit plus haut, l’aspect artistique à grandement sauvé mon avis sur le jeu et que l’aspect exploration à de nombreuses fois titillé ma curiosité. Mais ce n’est pas suffisant pour débourser 30€ directement à sa sortie. Si je ne peux vous dire qu’une chose, c’est d’attendre quelques promotions sur celui-ci afin d’en profiter à son juste prix.
J’espère que 5 Lives sortira des patchs et des mises à jour afin de régler de nombreux soucis et que nous puissions décerner à Windbound le titre de fils spirituel de The Legend of Zelda : Breath of the Wild.
PS : Comme un article précédent, j’ai placé 3 mots donné par le président de l’association Geek Unchained, ne vous étonnez pas si vous trouvez ces mots dans l’article.
[…] Windbound […]