[Test] Alex Kidd In Miracle World DX – PS5

[Test] Alex Kidd In Miracle World DX – PS5

4 juillet 2021 0 Par Altris

Salut à toi moussaillon !

Comment ça va ? Je me permet de refaire un petit tour dans le passé avec un test de jeu que j’ai pu essayé étant petit : Alex Kidd in Miracle World. En ce mois de Juin, un remake voit le jour et j’avais envie de reprendre le rythme d’écriture avec un jeu léger et qui ne me demandera pas beaucoup d’investissement en temps.

 

Petite leçon d’histoire

La première chose à savoir concernant Alex Kidd, c’est qu’il devait être la mascotte de Sega bien avant que le hérisson bleu le soit. Le titre est sorti en fin d’année 1986 au Japon et en 1987 dans le reste du monde. Il faut savoir que Sega a décidé de créer Alex Kidd ainsi que Wonder Boy pour faire face au succès de Super Mario Bros à travers le monde.

Le lancement du jeu fut un peu laborieux aux Etats-Unis vu le peu de vente de la console au moment de sa sortie (125 000 ventes en 4 mois). Mais l’Europe a remonté le succès de ce petit heros aux gros poings.

Pour la plupart d’entre vous, vous savez que le jeu est directement intégré dans la Master System, mais ce n’était pas le cas entre 1987 et 1990. En effet, le jeu était directement intégré dans la console que à partir de ce moment là, qu’en allumant la console (sans cartouche), vous pouviez jouer à Alex Kidd. 5 autres titres dans la saga virent le jour jusqu’en 1990, peu de temps avant l’arrivée de Sonic, qui volera définitivement la place de Alex Kidd en tant que représentant de Sega.

La saga a ensuite disparu en faisant quelques retours dans des versions consoles virtuelles sur différentes consoles. Mais c’est grâce à l’équipe de Jankenteam et du studio Merge Games que Alex Kidd peut vivre à nouveau des aventures avec de nouveaux graphismes.

 

Une menace dans le royaume de Radaxian

L’histoire prend place sur la planète Aries. Vous incarnez Alex Kidd, maitre en arts martiaux de style “Shellcore” et vivant au mont Eternel dans le royaume de Radaxian. Mais un jour, en quittant sa montagne, il découvre que le royaume est en péril. Il décide donc d’aller porter secours aux villageois et découvrira sur la route qu’il est en réalité le prince de ce royaume. C’est à vous de l’aider à aller affronter le terrifiant seigneur Janken et rétablir l’ordre et la sérénité dans le royaume.

Le scénario n’est pas le plus élaboré. Mais pour un jeu de l’époque, celui-ci détrônait facilement Super Mario Bros ayant comme but de sauver une princesse (qui plus est était dans le mauvais chateau). Alex Kidd développe l’histoire au fur et à mesure de votre avancée et vous en découvrirez plus en discutant avec des villageois croisés sur la route.

Je ne veux pas vous en dire plus car l’histoire possède quelques rebondissement et je vous laisserais découvrir tout cela par vous même !

 

Un cousin de Mario ?

Alex Kidd est un platformer pur et dur. Et quand je dis dur … vous verrez que le jeu est vraiment difficile. La prise en main n’est pas des plus complexes, le joystick ou la croix directionnelle pour se déplacer, un bouton pour sauter et un bouton pour attaquer. Enfin une dernière touche vous permettra de passer dans le mode de jeu avec les graphismes et musiques originales. Ca rajoute une petite touche de nostalgie pour ceux qui auraient déjà jouer au titre original.

Cependant, contrairement à son cousin Mario, Alex Kidd possède une difficulté accrue et à pu me faire serrer les dents. La difficulté est la même qu’à l’époque (car oui j’ai déjà joué à ce titre à l’époque de la Master System, je veux pas t’entendre dire que je suis vieux) et cela pourrait rebuter plus d’un joueur. Mais vous aurez la possibilité de “simplifier” le jeu en vous mettant des vies illimitées. Cela permet de ne pas être frustré de perdre à un endroit et de devoir refaire tout le niveau.

Car oui, vous allez perdre … plus d’une fois. Dès fois par manque d’attention de votre part, desfois par malchance (notamment dans les combats de boss, représenté par un Pierre-Papier-Ciseau) ou tout simplement … par un level design sorti tout droit de l’esprit machiavélique du créateur de l’époque. Pour celles et ceux qui arriveraient jusqu’au dernier monde, le chateau final est un regroupement de pièges tous aussi vicieux que cruels. J’ai d’ailleurs changé le système de jeu pour passer en vies illimités à quelques niveau de la fin. Mais la maniabilité est presque parfaite. Si vous venez à mourir, ce ne sera qu’à cause de votre manière de jouer. Le jeu est juste et ne possède pas de bugs venant vous punir. Alex Kidd est clairement le die & retry du platformer. Si vous pensiez que Crash Bandicoot était difficile, vous n’êtes pas prêt pour ce titre.

Une fois le titre terminé, vous pourrez accéder au mode original au format 4:3 (avec des bordures sur les côtés) et au fameux “Boss Rush” vous permettant d’affronter à la chaine, tous les boss rencontrés durant votre aventure. Cela rajoute un petit bonus, si le jeu de base ne vous a pas offert assez de “challenge”.

Enfin, pour enclencher la transition avec le chapitre suivant, vous pourrez rejouer au graphismes originaux via une simple pression de gachette …

 

Une refonte artistique

Le jeu possède un mode “original” mais étendu à l’entièreté de votre écran. En gros, vous pourrez revenir avec les graphismes de l’époque au format 16:9 de votre écran. Mais vous pourrez aussi revenir aux nouveaux graphismes refait pour la sortie de ce titre. Le jeu possède un esthétique plutôt beau et fluide. Les différents personnages sont bien représentés ou bien remodelés par rapport à la version originale.

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Nous avons l’impression de voir une animation de dessin animé quand nous incarnons Alex et malgré le fait que le jeu soit “basique” d’un point de vu gameplay, le jeu possède une restructuration graphique lechée. Sans compter qu’il faut prendre en compte que le jeu doit se baser parfaitement aux graphismes originaux. Vu que vous pourrez basculer d’un mode à l’autre d’une simple touche, il faut que vous puissiez enchainer votre aventure sans accroc. L’équipe de designer à fait un plutôt bon travail et procure un bon remaster d’un jeu de l’époque.

D’un point de vu musical, nous avons le droit à une refonte des musiques des jeux de l’époque aussi. Je ne parlerais pas ici des musiques du mode “classique” qui sont pas fifolles, mais plutôt du nouvel arrangement. Ici nous avons beaucoup de musiques faites à la guitare, peut être car le studio est Espagnol. D’ailleurs les premières notes à l’ouverture du jeu me rappellent des consonances de musiques latines. Le reste du jeu possède un réarrangement musical assez plaisant et mettant bien en avant l’ambiance dans laquelle vous vous trouvez.

 

Au final j’en pense quoi ?

Au final, j’ai bien apprécié Alex Kidd in Miracle World DX. Bien qu’un peu court pour les plus chevronnés, il vous faudra moins de 10h pour le finir (si vous utilisez les vies infinies). Cependant, pour les plus néophytes, le jeu possède une difficulté assez prononcée empêchant d’avancer “tranquillement”. Vous devrez vous accrocher pour voir le fin mot de l’histoire.

Concrètement, le jeu sera plus orienté vers ceux qui souhaitent découvrir un titre du passé ou pour ceux voulant redécouvrir un titre de leur jeunesse. Alex Kidd peut être mis entre toutes les mains, mais ne sera pas forcément terminé par tous. J’ai moi même craqué à plusieurs moments dans des moments ou l’on peut se dire “Euh … mais attend … je fais comment pour avancer la ?”. Il vous faudra de la patience et du doigté si vous voulez terminer cette aventure. Mais une fois terminé, vous pourrez être fier de vous.

Je ne peux donc conseiller ce jeu que aux aficionados du “c’était mieux avant”, de ceux souhaitant redécouvrir l’histoire vidéoludique ou tout simplement à ceux voulant un peu de challenge dans un platformer.

 

Alex Kidd in Miracle World DX

5

Histoire

3.0/10

Gameplay

5.0/10

Graphismes / Musiques

7.0/10

Aspects positifs

  • Une refonte graphique et sonore excellente
  • Un remaster qui présentera un pillier du jeu vidéo
  • Des commandes faciles à retenir
  • Un mode nostalgie qui fera vibrer les plus vieux

Aspects negatifs

  • Un gameplay pas trop récent
  • Une difficulté assez prononcée