Interview – Pixel Museum
Salut Moussaillon !
Aujourd’hui, première interview du blog ! Oui oui tu as bien lu première interview ! Et pas de n’importe qui/quoi (car oui je parle à une personne, mais c’est une interview d’un lieu).
Et ceci est un lieu culte pour tout fan d’histoire vidéoludique, j’ai nommé : le Pixel Museum ! J’ai eu la chance de discuter beaucoup avec Mathieu Bernhardt qui est le Responsable Communication et Régisseur Général du musée.
Les échanges eu avec lui furent très très intéressant après ma visite … et vous allez rire je n’avais pas préparé d’interview lors de mon passage. J’ai donc effectué cette interview par email (ce qui m’a laissé le temps de préparer cette interview).
Je vous invite donc à lire cette interview et on se retrouve après l’interview pour des informations complémentaire concernant le musée.
Interview
Bonjour Mathieu et l’équipe du Pixel Museum. Merci de m’accorder un peu de temps afin de mieux vous connaître et faire découvrir au maximum de gens votre musée vidéoludique.
Dans un premier temps, présente-nous le Pixel Museum. Ou se situe-t-il ? En quelle année le musée a-t-il ouvert ?
Le Pixel Museum, c’est le premier musée permanent du jeu vidéo, des loisirs connectés et de l’art vidéoludique, il a ouvert ses portes le 25 février 2017 au 14 rue de Lattre de Tassigny à Schiltigheim juste à côté de Strasbourg.
Est-ce que le musée est accessible à tous ? Est-ce que les personnes souffrant de handicap peuvent y accéder et profiter de l’ensemble du musée ?
L’ensemble du musée est accessible aux personnes handicapées, nous avons notamment un ascenseur et des rampes d’accès à disposition.
Quelle fut la motivation principale pour ouvrir ce musée ?
C’est un projet qui a d’abord mûri dans la tête du directeur Jérôme Hatton depuis pratiquement 10 ans et que nous avons relancer en 2015. Car malheureusement en France il n’y avait pas encore de musée de ce genre et qu’il y avait un réel besoin de mettre en lumière l’histoire du jeu vidéo mais aussi la préservation du patrimoine vidéoludique.
D’où provient la collection présente au musée ? Acceptez-vous les dons venant de particuliers ?
Le collection permanente du musée provient de la collection privée du directeur Jérôme Hatton qui collectionne depuis plus de 25 ans. Nous acceptons avec grand plaisir les dons des particuliers, ça arrive régulièrement.
Avez-vous eu des difficultés pour rendre ce projet effectif ? Avez-vous le soutien de la région pour promouvoir la culture vidéoludique ?
L’ouverture d’un établissement accueillant du public et plus particulièrement un musée n’est jamais facile entre les différentes normes et les investissements pour la partie exposition. Malheureusement pas de soutien pour le moment de la Région, mais nous avons un beau partenariat avec la ville de Schiltigheim qui a cru en notre projet depuis le début.
Quelle est la plus belle pièce de musée que vous ayez ? Du moins celle que vous préférez le plus ?
Difficile comme question ! Nous avons plusieurs belles pièces, mais nous avons une pièce rare et importante dans l’histoire du jeu vidéo c’est le Hands Free Controller Nes de Nintendo destiné aux enfants tétraplégiques en 1989 il était fourni uniquement aux hopitaux sur demande, une belle évolution pour l’accès à tous aux jeux vidéo !
Quelle est la pièce de musée la plus drôle ou la plus insolite que vous ayez ?
La plus insolite, je dirais la machine à coudre Singer/Game boy Color. C’est vraiment une collaboration improbable. La Game Boy Color permettait de composer des motifs sur l’écran de cette dernière, pour ensuite les voir se matérialiser automatiquement sur du tissu par l’intermédiaire de la machine.
Avec les nouvelles plateformes tel que Steam ou plateforme dématérialisée, n’avez-vous pas peur que la culture vidéoludique risque d’être compliquer à représenter dans un musée ?
Pour le moment, le 100% dématérialisé n’est pas pour tout de suite et heureusement pour nous. Le jeu vidéo c’est également tous les produits dérivés et la ce n’est pas prêt de s’arrêter !
Avez-vous des animations particulières pour sensibiliser les plus jeunes ou les personnes les plus âgées à ce qu’est la culture vidéoludique ?
Nous avons dans le musée différents panneaux qui expliquent l’histoire du jeu vidéo à travers les marques, les personnages, les licences, et nous avons également mis en place une signalétique avec l’explication des PEGI.
Vous permettez de temps à autre des expositions spéciales (comme lors de mon passage, celle sur Harry Potter), quels sont les prochaines ?
Auriez-vous un désir d’exposition temporaire qui vous tiens à cœur ?
Effectivement nous avons un espace d’exposition temporaire dans le musée ou nous proposons tous les 2/3 mois une nouvelle thématique. La prochaine sera sur les Pokémon à partir de février. Un désir, un souhait : je dirais une belle exposition avec des artworks officiels d’un jeu français ! Le week-end du 23 et 24 février nous fêterons les 2 ans du musée avec plusieurs animations.
Est-ce que le musée propose d’autres prestations en dehors du musée lui-même ? Stands sur des conventions, animations particulières au sein du musée ?
Au sein du musée, nous proposons régulièrement différences animations : tournois, conférences, jeu de rôle, stage de création de jeu vidéo…
Nous sommes également présents sur de nombreux salons dans la région et partenaire de Start To Play, le festival du jeu vidéo de Strasbourg un événement immanquable pour nous !
Si vous aviez un souhait de la part d’un génie, quel souhait aimeriez-vous faire pour votre musée ?
Beaucoup de choses, mais surtout une très longue vie au musée et faire découvrir l’histoire du 10ème art au maximum de personnes !
Mon avis sur le musée
Car oui je vous ai proposer une interview (qui est le cœur de cet article), mais je vais quand même vous donner mon impression sur le musée.
Et globalement si je devais vous le faire en 1 mot : WOW !
Moi qui aime beaucoup l’histoire du jeu vidéo (et je possède quelques livres dessus), j’ai encore pu apprendre des choses lors de ma visite. Sans compter le fait que vous voyez en vrai les consoles et collections. Un vrai plaisir pour les yeux et surtout pouvoir rejouer à de vieilles consoles et jeux est un plaisir lors de votre visite.
Car oui vous ne faites pas que visiter, vous pouvez aussi jouer.
Ma partie préférée du musée était les bornes d’arcade (je rêverais d’avoir une borne d’arcade chez moi, je ne sais pas ou la mettre, mais on fera avec). Vous pourrez tester quelques jeux gratuitement et faire découvrir aux néophytes les joies de jouer avec un joystick (non pas d’esprit déplacé s’il vous plaît).
Une petite salle de cinéma est aussi présente afin de voir quelques documentaires sur le jeu vidéo (ceux que j’ai pu voir étaient tirés d’une émission de ARTE).
Bref j’ai passé une excellente demi-journée dans ce musée et j’y retournerais lors de nouvelles expositions afin de redécouvrir encore ce musée.
Informations Complémentaires
Le musée est généralement ouvert de 10h à 18h du mercredi au dimanche (avec plus ou moins d’autres jours selon le planning du musée que je vous invite à consulter sur le site du Pixel Musem).
Comme indiqué lors de l’interview, le Pixel Musem est situé à l’adresse suivante :
14, rue de Lattre de Tassigny
67300 Schiltigheim, France
Des parkings sont situés dans les rues autour du Musée.
Concernant les tarifs d’entrée, ils sont au prix de 9€ pour les adultes, 7€ pour les enfant de 3 à 16 ans et une carte d’abonnement est disponible pour 50€ pour un accès d’un an en illimité (avec des réductions pour les accompagnants. Une réduction étudiant de 1€ est possible sur présentation de la carte étudiant avant midi.
Bref vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas visiter ce musée et visiter l’Alsace. Car oui, je suis fier de ce musée et je suis fier de ma région ! Et puis sans déconner … Si vous passez en Alsace … Faites aussi un tour à Europapark si déjà …
Bref, merci d’avoir lu cet article, j’espère que celui-ci vous a plu. C’est la première fois que je fais une interview sur mon blog et j’aimerais avoir votre avis sur cet article pour améliorer la chose si nécessaire.
Bonne journée à vous et à bientôt pour un autre article.