Def. Bref : D’une durée courte, qui dure très peu de temps
La première chose que je peux dire, c’est que le temps d’attente entre la saison 1 et 2 était tout sauf bref. 13 ans de ma vie se sont passés (j’avais 23 ans quand j’ai eu terminé cette saison 1) et me voila à 36 ans entrain de regarder cette nouvelle saison, sortie un peu de nulle part.
L’annonce a été tel un coup de marteau, car j’avais adoré cette première saison à l’époque. Ce format court, intense qui racontais la vie d’un mec de 30 ans et qui était rempli de phrases cultes. Et bien je pense que je n’étais pas prêt à me dire que cette Saison 2 serait un électrochoc encore plus gros dans ma manière de voir ma vie.
Dans cet article, je risque de peut être spoiler quelques éléments de l’histoire, mais je ferais attention à ne pas vous dévoiler le gros de la trame de cette série que j’ai pu adorer.
Bref, me voila 13 ans plus tard
Cette saison 2 est globalement un changement radical dans la manière de raconter l’histoire de “Je”, le protagoniste de Bref. Nous le retrouvons 10 ans plus tard, à la porte de ses 40 ans et toujours au même point dans sa vie.
Les gens autour de lui on majoritairement tous progressé (carrière, vie amoureuse, famille) et lui est resté au stade de “J’ai 30 ans et je suis bien la ou je suis”. Une situation ou le non choix des choses importantes de sa vie va le propulser à vouloir progresser.
Adieu le format d’épisodes de 2 minutes et place à un format plus long entre 30 et 40 minutes. Un format plus posé et qui permet le développement. Même si la narration dans la tête de “Je” est la même, nous avons plus le temps de nous attacher aux personnages. Mais surtout… bah nous prendre une baffe dans la tronche !
Car oui, Bref Saison 2, n’est pas que de la comédie ou nous sommes entrain de rigoler. C’est aussi une grosse leçon de vie. Pour ne pas vous spoiler la trame scénaristique, je me suis retrouvé à pleurer plusieurs fois, car pour certains évènements, je m’y retrouvais.
La première baffe (et je me permet de la spoiler car vous trouverez à la fin de cet article le premier épisode gratuitement), c’est l’histoire de Jean-Jacques, interpreté par Jean-Paul Rouve. Un personnage ayant besoin de se recentrer et qui au final, 20 ans après… à su apprendre de ses erreurs pour devenir quelqu’un de meilleur.
“Il avait besoin de s’asseoir 30 secondes, il est resté assis 20 ans”
“Je”
Une phrase lourde de sens, car nous sommes dans une génération qui a du mal à faire face à la difficulté. Une génération qui préfère botter en touche au lieu de s’activer pour avancer dans la vie. Je ne dirais pas que je suis encore à ce stade la, mais d’autres messages marquants dans la série ont su me parler.
Notamment, ceux liés à la famille, les amis toxiques, les non dits et surtout la vie en couple. Des leçons de vie qui m’ont fait pleurer ou alors m’ont fait réflechir avec une certaine boule au ventre. Je ne veux pas “être le mec du film” ni “un boyoyote”.
Chacun de nous peut évoluer et s’améliorer au quotidien. Il faut savoir sortir de sa zone de confort et réussir à affronter les problèmes qui sont sur notre route. Bref Saison 2 n’est qu’un catalyseur et un moyen pour les gens d’ouvrir les yeux sur leur vies.
Une réalisation et un casting aux petits oignons
Moi qui suit un grand consommateur d’Internet, j’ai pu voir de nombreux visages qui ne m’étaient pas inconnus. Déja nous retrouvons la quasi totalité du casting de la première saison. Kyan Khojandi et Navo (les réalisateurs) ont profité de 10 années de vie pour insuffler à la série un message sincère.
Des leçons de vie supportés par les nombreux personnages connus et nouveaux. Mes plus marquants (hors des héros) ont été Baptiste Lecaplain et Alexandre Astier. Le premier passant de “Super Flippant” à un super héros ayant évolué, le second dans le rôle d’un Psy alcoolique mais qui nous recentre sur le vrai problème de nos vies. Des personnages qui m’ont énormément parlé, surtout au moment ou j’ai regardé la série. L’autre personnage que j’ai aussi beaucoup aimé et qu’on voit rarement, c’est celui de Freddy Gladieux “Le spoiler”. Ce personnage spoil la suite de la série mais de manière enigmatique.
Concernant la réalisation, la série apporte de nombreux effets visuels apportant un vent de fraicheur. Mais surtout une réalisation qui permet d’avoir le point de vu de chacun des personnages. De nombreux effets spéciaux ponctuent l’histoire et permettent d’illustrer l’imagination de “Je”.
Bref (drole non ?), cette nouvelle saison est un vent de fraîcheur dans le paysage audiovisuel francophone. La série est d’ailleur doublée dans quelques autre langues. Parfait pour partager à vos collègues internationaux et ainsi déclenché une vague de rendez-vous chez le psy en Europe et plus globalement à partir du 26 Mars dans le reste du monde !
Comme promis, le premier épisode est disponible sur Youtube, faites vous votre avis. Le seul conseil : regardez la suite des épisodes pour avoir une claque !
