[TEST] Atrium / PC

[TEST] Atrium / PC

16 juillet 2019 0 Par Altris

Hello moussaillons !

Ça y est, aujourd’hui sort le jeu Atrium développé par Black Potion (j’ai déjà pu tester un de leur jeu par le passé). Je vais être franc avec vous, j’ai eu un peu de mal à tester ce jeu. La première version que j’ai eu n’était pas totallement optimisé et j’ai vraiment eu beaucoup de mal à comprendre le principe du jeu.

Mais plusieurs projets perso (donc l’organisation d’une convention) m’ont permis d’avoir plus de recul sur le jeu (et plusieurs mises à jour sont arrivées entre-temps). Après l’avoir relancé, excellente surprise sur la compréhension globale du jeu. Mais je vais vous en parler maintenant.

 

Conquer the world

Alors comme la dernière fois que j’ai tester leur précédent jeu, quand j’ai lancer Atrium la première fois, j’étais perdu (dites donc Black Potion, faudrait vraiment arrêter de me perdre hein ?!). La première version du tutoriel passait les pages automatiquement et ne me laissait pas le temps de profiter des règles et le temps de tester ces règles.

Mais comme dit dans l’introduction de ce test, j’ai eu un autre projet qui m’a fait disparaitre un mois d’internet et qui m’a donc laisser recevoir quelques mises à jour. Et la je fut totalement ravi de pouvoir lire un tutoriel tranquillement. Car oui, dans ma première idée, j’étais très effrayé que personne ne comprenne les règles du jeu (qui semble tout simplement génial).

Rentrons maintenant dans le vif du sujet. Atrium est construit comme si c’était un jeu de société sur table. Vous pourrez jouer de 2 à 4 joueurs autour de votre PC avec vos amis (comme un vrai jeu de société, mais sans le côté chiant de devoir compter les points). Vous pourrez aussi jouer face à une IA qui sera tenace et fera tout pour gagner aussi.

Vous devrez ainsi établir de grandes routes commerciales, attaquer vos amis (qui généralement vous haïront à la fin de la partie) et aussi construire des forteresses. Des grosses forteresses ! Ces 3 principes vous permettront d’engranger un maximum de points et donc de devenir le roi.

Un petit background est établi dans le jeu (que je me suis permis de prendre sur la page Steam du jeu) :

En l’an 476, l’invasion de Rome par les tribus germaniques est inévitable.

L’empire romain occidental est en déclin. Les Patriciens se sont enfuis et, pendant un bref instant, le silence règne dans l’ATRIUM. Cette salle où ils se réunissaient et se régalait était spécialement conçue pour jouer à un jeu de stratégie.
Un jeu inspiré par la construction de murs théodosiens mettant en vedette des villes similaires aux châteaux européens. C’est à ce moment, avant le Sac de Rome et dans ce lieu symbolique, que commence la période du moyen-âge.

101 – How to conquer the world ?

Comme expliqué auparavant, pour conquérir le monde, plusieurs méthodes sont possible.

Celle que j’ai commencé à explorer était la construction de forteresses. Mais vu que vous recevez des pièces à placer sur le terrain de manières aléatoire, vous n’avez pas toujours le morceau du puzzle manquant. Mais c’est à vous de faire preuve d’ingéniosité et de peut être mettre de côté temporairement votre fort jusqu’à recevoir la pièce manquante.

Sinon, pourquoi ne pas améliorer vos meeples (jetons en forme de personnage) afin de mieux défendre ou mieux attaquer vos adversaires ? Les autres cases de batiment vous permettent par exemple de transformer un meeple en dangereux barbare qui va attaquer les forts ennemis pour les libérer (et potentiellement vous faire gagner des points).

Bref, il est vraiment possible d’augmenter pas mal de paramètres afin de vous sortir de mauvaises passes face à vos adversaires. Par contre en construisant vos forts, faites très attention à ce qu’un adversaire ne finisse pas ce que vous avez commencer à construire, sous peine de voir votre fort capturé … Et la potentiellement les chamailleries entre potes commencent (comme dans les soirées jeu de société).

L’interface de jeu est simple, clair, net et précis. Touts’affiche en bas de l’écran de jeu et vous permettra de faire vos sélection de tuiles. La quasi majorité des informations est situé en bas de l’écran (à part le score situé en haut de l’écran).

Côté graphismes, nous sommes dans un jeu indé. Ne vous attendez pas à avoir les graphismes d’un triple A. Mais cela est clairement suffisant pour un jeu de société virtuel. Les bâtiments sont reconnaissables, les meeples aussi. Comme dit, vaut mieux avoir un contenu bien développé et profond, qu’un jeu sublime mais sans âme.

La musique est plutôt légère et ce n’est pas un mal. Cela permet de rester concentré sur le jeu tout en ayant quelques notes au creu de l’oreille. Je me suis même surpris à fredonner de temps en temps l’air du jeu alors que je faisais autre chose.

Niveau temps de jeu, une partie courte est … courte (merci encore Captain Obvious). En fait, le vrai avantage par rapport à un jeu de société traditionnel, c’est la durée d’une partie qui est relativement plus courte (sauf si tu as cet ami qui met toujours 10 ans à décider de ce qu’il va faire). Je sais qu’en général, des jeux de société plateau me prennent pas mal de temps (au minimum une heure).

 

Au final suis-je conquis ?

Atrium n’est pas un mauvais jeu, mais j’ai un certain mal à jouer à des jeux de plateau virtuellement (mais ceci n’est que mon humble avis). Vous retrouvez beaucoup de mécaniques de jeu de société traditionnels qui sont fort agréable et le fait de pouvoir faire des parties seul est un avantage..

La musique met un petit côté guerre médievale que l’on peut retrouver dans certains films et les parties sont plutôt rapides. Vous ragerez surement plusieurs fois contre l’ordinateur avant de comprendre parfaitement toutes les mécaniques du jeu, mais une fois le jeu en main, vous vous régalerez surement.

Le seul point noir en tant que joueur de jeu plateau, est ma non compréhension du décompte des points. Celui-ci a peut être été expliqué quelque part, mais je n’ai pas trouvé cette page. Car oui, quand on joue à un jeu de société, on essaie de savoir ce qui rapporte le plus de points (ouais la stratégie … La fourberie plutôt …).

Vous pouvez vous dire que le test est court et je le conçois, mais la réelle force du jeu est de le découvrir par vous même. Certes, vous ne pourrez pas aller dans votre bar à jeu de société préféré, mais donnez l’opportunité à ce petit studio indépendant français de faire leur preuve même dans le futur.

C’est le 2ème jeu que je teste de leur part et je me dis qu’ils pourront nous produire d’excellents jeux dans le futur. Mais il faut les aider et leur montrer votre soutien.

Pour ma part, comme pour le précédent test de Gravity Wars, achetez le, testez le avec vos amis et amusez vous. Car encore une fois, Black Potion vous donne l’opportunité de vous retrouver avec vos amis autour d’un même support et non pas via internet. Cela n’a pas de prix (pour tout le reste y’a Eurocard Mastercard).

Bref, merci d’avoir lu ce test, promis la semaine prochaine, ce sera un article autre que sur l’univers du jeu vidéo.

A la semaine prochaine.

Altris