Salut à toi moussaillon !

Aujourd’hui, nouveau test et nouvelle saga que je ne connaissais pas. La saga YS existe depuis longtemps (comme nous allons pouvoir le voir plus tard) et c’est une découverte totale pour ma part. Pour pas vous le cacher, j’ai eu un premier avis sur le jeu qui était plutôt négatif et au fur et mesure du jeu, celui-ci s’est amélioré.

Avant de vous parler plus en détails du jeu, faisons d’abord un tour sur la série.

Une saga plus vieille que moi

La saga Ys a débuté en 1987 sur les consoles de l’époque comme MSX 2, PC Engine, Master System et bien d’autres. Cette saga est développé et produit par la société Nihon Falcom et édité par plusieurs sociétés selon le pays et les années (Konami, XSEED Games, Nisa et DotEmu).

Cette saga est basée sur la légende bretonne de Ys et à toujours été une saga de jeux de type Action-RPG. D’ailleurs, la saga a débuté dans une Europe d’un monde parallèle. Beaucoup de références à la France en font partie et vous le comprendrez d’ailleurs avec le test de Ys IX.

Suite à ça, la saga a perduré dans le temps et constitue toujours un public de niche au fur et à mesure des années … même si le jeu devient de plus en plus accessible au grand public et donc accessible à tous. Par ailleurs, depuis le début de la saga, vous incarnez toujours le même personnage (Adol Christin) à différentes périodes de sa vie.

Go go Power Monstrum

Vous incarnez Adol Christin, un aventurier que vous connaitrez si vous avez déjà visité l’univers des Ys. Vous arrivez dans la cité de Balduq avec votre ami et … les problèmes commencent. Vous êtes suspectés d’avoir une attitude bizarre et vous êtes envoyés en prison. Vous arrivez heureusement à vous échapper de votre geôle et visiterez les souterrains de cette prison (qui sera d’ailleurs un élément important de cette aventure).

Lors de votre escapade, vous tomberez nez à nez avec une femme du nom de Aprilis, qui viendra à vous tirer dessus avec une balle maudite qui viendra à transformer Adol en “Roi Rouge”. Un changement complet des vêtements et de l’attitude de celui-ci. Mais aussi un changement dans ses capacités et ses techniques. Car désormais vous êtes un Monstrum. Un aventurier ayant un don et qui sera la pour protéger la cité de Balduq des monstres.

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Le seul problème, c’est qu’en ayant pénétré dans la cité, vous vous êtes retrouvés bloqués à nouveau par une mystérieuse barrière qui vous empêche de vous déplacer comme bon vous semble dans les quartiers.

A premier abord, j’avais vraiment l’impression que le scénario du jeu a été créer avec un Kamoulox generator. Mais au fur et à mesure de l’histoire, tout devient plus clair et ce début de scénario n’est qu’un pied à l’étrier pour la suite. Il faut savoir que les 10 premières heures ne m’ont pas beaucoup accroché et qu’une fois passé un certain moment, nous avons envie d’en savoir de plus en plus.

Sans compter que dans votre aventure, vous n’êtes pas le seul Monstrum et vous vous lierez d’amitié avec d’autres membres de cette équipe de Monstrum. Il faut savoir que chaque Monstrum à une forme “normale” que vous apprendrez à connaître dans chaque chapitre. Chaque chapitre se construit de la manière suivante : intrigue liée à une problématique dans la ville, découverte de l’autre monstrum et de sa forme normale, résolution du problème, quêtes annexes pour ouvrir un nouveau quartier ect. Mais le caractère de chacun des personnages fait que chaque chapitre va apporter son lot de fraicheur dans cette quête qui semble plus complexe qu’imaginée.

Une aventure riche en action

Ys IX est un action RPG dont le style de jeu est plutôt bien connu, mais maitrisé. En gros vous pourrez vous déplacer durant vos combats et ceux-ci sont dynamiques. Vous pourrez attaquer avec une touche, sauter, esquiver, permuter entre les personnages de votre équipe et lancer des sorts. Chacun de ceux-ci possèdent son propre style de combat qui sera plus ou moins efficace selon l’adversaire. Il faut d’ailleurs noter que les combats que vous rencontrerez durant vos balades se font à l’endroit même auquel vous l’avez lancer. Vous n’aurez donc pas de temps de chargement entre votre phase de balade et de combat. Ces combats sont représentés par des sphères sombres sur le terrain et il vous suffira de les traverser pour lancer votre affrontement. Je parlerais d’un autre type d’affrontement un peu plus loin dans l’article.

Vous devrez donc visiter la ville de Balduq afin de résoudre les différents mystères qui l’entourent, mais aussi pour vous échapper. Comme je vous l’ai indiqué un peu plus tôt dans ce test, la ville est cernée de plusieurs barrière magiques qui vous empêchent de vous balader ou bon vous semble. Il faudra donc remplir votre jauge de nox afin de briser ces barrières. Pour faire grimper cette jauge, la résolution de quêtes annexes sera plus qu’important afin d’avancer au plus vite. Sinon vous pourrez toujours faire quelques combats. Une fois votre jauge Nox complète, vous aurez généralement un portail plus gros qui apparaîtra et vous plongera dans la nuit de Grimwald.

Ces nuits de Grimwald vous mettra sur un terrain spécifique et vous devrez défendre un “cristal” afin de protéger l’invasion des monstres dans le monde normal. Car la nuit de Grimwald est un monde parallèle au monde dans lequel vous évoluez la majorité du temps. Cet endroit est assez mystérieux et vous en apprendrez un peu plus au fur et a mesure de votre épopée, mais vous ne serez pas seuls dans cet endroit. En effet, toute l’équipe de Power Rangers Monstrum est la pour protéger ce cristal.

Une fois le cristal sauvé, un nouveau quartier de la ville s’ouvre à vous avec son lot de boutiques et PNJ. Cependant, je trouve la ville particulièrement vide pour une aussi grande cité. J’aurais aimer voir plus de vie dans la ville. Mais je pense que la puissance de la console ne le permet pas, sachant que lors de certains combats, le jeu viendra à subir de gros ralentissements. Cela peut desfois gacher un peu l’expérience de combats dynamiques. Durant votre excursion dans la cité de Balduq, vous pourrez utiliser les dons de chacun des personnages pour explorer votre environnement. Afin de ne pas vous gacher la surprise, le premier don que vous aurez sera de pouvoir courir contre les murs. Cela vous permettra de prendre de la hauteur dans votre visite et donc de voir un peu mieux ou se situent les objectifs de quêtes et autres objets cachés.

Enfin, le jeu est totalement en français. Vous n’aurez donc pas d’excuse pour ne pas essayer de comprendre le système de jeu qui est complet et plus que varié. Un excellent point quant on voit tout ce que le jeu à nous proposer au niveau des quêtes, mais aussi de la prise en main du jeu. Je vous invite à vraiment tester ce titre si vous aimez les A-RPG offrant un peu de challenge.

Une direction artistique … datée ?

D’un point de vu artistique, le jeu n’est pas laid, mais commence à avoir une direction artistique datée. La version que j’ai pu essayer est sur la Nintendo Switch et de nombreuses textures ne sont pas nettes. Le constat est encore plus flagrant quand nous sommes en mode portable. Le jeu pourrais avoir un upgrade visuel afin de coller un peu plus aux standards actuels. Mais vu que cette version est un portage d’une version PS4, nous pouvons éventuellement comprendre que le jeu ai eu besoin d’un downgrade afin de tourner correctement. Comme j’ai pu l’évoquer auparavant, le jeu possède aussi quelques ralentissements lors des grosses phases de combat. C’est un peu triste, mais pour être honnête, cela arrive tellement peu souvent que nous ne sommes pas réellement affecté par cela.

Par rapport aux standards actuels, le jeu aurait besoin d’un mise à jour afin de pouvoir concurrencer le marché standard. A moins que … Ys veuille rester un jeu de niche ? Sinon d’un point de vu design, la ville semble avoir une architecture plutôt bien pensée et possède une verticalité intéressante ! Le look des personnages permet de mieux nous immerger dans un univers à la fois assez morne, mais aussi coloré (surtout par les nuits de Grimwald).

D’un point de vu musical, le jeu offre de nombreux morceaux assez “rock’n’roll” durant les phases de combat et des morceaux plus médiévaux lors des phases d’explorations. Mais, rien de bien transcendant. Les musiques sont vites oubliables au point que lorsque que j’écris ces lignes … je ne me rappelle plus d’une musique m’ayant marqué. Il manque un thème musical marquant afin que nous puissions reconnaître facilement le jeu quand nous écoutons la musique.

Au final j’en pense quoi ?

Au final, le jeu est plutôt bon et c’est une excellente découverte pour ma part. Même si celui-ci possède quelques défauts (comme un démarrage plutôt lent), nous nous attachons vite au héros et à la bande de monstrum. Il faudra surement vous accrocher les premières heures pour commencer à avoir une aventure trépidante. Mais une fois dans le bain, vous verrez que l’eau est bonne. Il se peut aussi que vous soyez largué à quelques moments de l’histoire, mais le jeu sera la pour vous rattraper par la main pour arriver à un dénouement “logique”.

Manette en main, le jeu est souple et facile à prendre en main. Même si les combinaisons de touches peuvent paraître complexes, vous arriverez facilement à reprendre le jeu après quelques jours d’absence. Le jeu est entièrement traduit et possède même une traduction d’assez bonne qualité.

Le seul vrai point noir que je pourrais faire au titre, serait que le jeu commence à peiner d’un point de vu artistique. Je pense qu’une amélioration du jeu permettrait d’attirer le commun des joueurs et peut être donner plus de budgets pour le futur de la saga.

Mais concrètement, si vous êtes prêts à passer la séquence de début de jeu, qui est un peu lente, le jeu réussira à vous donner envie de découvrir ce que cache la cité de Balduq. Le jeu n’est pas d’une immense difficulté du moment que vous vous prenez le temps de découvrir l’univers du jeu.

Ys IX : Monstrum Nox

7.2

Histoire

9.0/10

Gameplay

7.5/10

Graphismes / Musiques

5.0/10

Aspects positifs

• Une aventure mystérieuse qui met du temps à se lancer
• Des combats très dynamiques

Aspects negatifs

• Un côté artistique qui commence à dater (musiques et graphismes)

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