[Test] Yakuza : Like a Dragon – PS4

[Test] Yakuza : Like a Dragon – PS4

13 novembre 2020 2 Par Altris

Salut les petits moussaillons !

Aujourd’hui, je décide de troquer ma vie de pirate pour devenir un Yakuza. Un vrai, un dur ! Un qui va aider les gens dans la ville … Un qui se prend pour un héros de RPG … un … attend ! Ce n’est pas vraiment un Yakuza ça !

Oh mais c’est normal, aujourd’hui je vous présente le test de Yakuza : Like a Dragon sur Playstation 4. Je tiens aussi à remercier Koch Media de m’avoir donné l’opportunité d’écrire ce test :).

C’est la première fois que je met la main sur un jeu de la saga Yakuza et … j’ai voulu me renseigner un peu sur l’origine de la saga et sur ce que c’était (malgré que je connaissais de loin).

Avant tout chose, c’est quoi la saga Yakuza ?

Le premier opus de la saga est sorti en 2005 sur PS2 (ouch … Ça fait loin) et édité par Sega (comme aujourd’hui). Le jeu s’appelait Ryu Ga Gotoku au japon, aussi traduit par “Comme un dragon”, titré transposé aujourd’hui avec ce nouvel opus sur PS4.

Dans les premiers épisodes (de Yakuza 0 à Yakuza 6), vous incarniez Kazuma Kiryu, ex-Yakuza sorti de prison après 10 ans et décide de retourner dans le quartier (fictif) de Kamurocho. Il sera mêlé suite à ça de nombreuses histoires d’enlèvement, meurtre et mafieuses. La saga sera un succès au Japon et commencera à se faire connaître discrètement dans le reste du monde, jusqu’à devenir un incontournable des jeux de type Beat’em All.

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La série à aussi eu des spin-off se passant dans le passé à l’ère Edo, mais aussi avec des zombies et des personnages secondaires pour les épisodes portables sur PSP.

Enfin, une adaptation cinématographique a été proposé pour la sortie du premier titre (en tant qu’annonce publicitaire de 45 minutes), puis d’un film retraçant le premier opus, en 2007.

Bref, la série existe depuis 15 ans et le gameplay n’avait pas beaucoup changé. Les titres s’enchainaient et mettaient l’accent sur les combats en mode “Beat’em-all”. Mais 2020 est arrivé et il est temps d’apporter un souffle nouveau à la saga, en passant en mode RPG.

 

La dure vie d’un Yakuza

Qui dit nouveau départ dans la saga, dit nouveau héros. Vous incarnerez donc Ichiban Kasuga, jeune délinquant ayant grandi dans un soapland (une sorte de maison de prostitution) et qui de fil en aiguille s’est vu rejoindre le clan Tojo, pour devenir Yakuza. C’est grâce à son patriarche (responsable chez les Yakuzas), Masumi Arakawa, qu’il à rejoint cette organisation et qui finalement verra en lui le père qu’il n’a jamais eu.

Ichiban va tout faire pour être reconnu par ses pairs, tel que les petites taches ingrates du clan. Ichiban est un homme bon, prêt à défendre les plus défavorisés, dans l’idée d’être un héros, comme dans son RPG préféré : Dragon Quest. Mais un jour, à l’aube de l’an 2001, un meurtre est perpétré par un membre de son clan et son patriarche lui demandera de subir la peine à la place du vrai meurtrier, afin d’assurer la sérénité et la survie de son clan. Ichiban voit dans cette demande, l’accomplissement et la reconnaissance de son patriarche.

Il se dénonce à la police et se verra emprisonné pour 18 (longues) années. Le jeu reprend alors en 2019, Ichiban attend que son patriarche revienne le chercher à la sortie de prison. Mais il découvre que le clan Tojo a été éradiqué de Kamurocho, pour être remplacé par l’Alliance Omi du Kansai. De plus, il semble que son ancien patriarche soit à la tête de ce changement. Face à la trahison et l’incompréhension, Ichiban se lance à la quête de la vérité.

Ichiban se reconnecte donc avec un monde qui à complètement changé et surtout une ville qui a été bouleversé aussi. Il devra se reconnecter avec la société actuelle (tel que la technologie) mais aussi reconstruire sa vie. Malgré qu’il ait été un Yakuza, Ichiban est loin d’être mauvais.

Je suis Ichiban et je serais un héros !

Alors … je vais être honnête avec vous… Mais je ne sais pas trop par quel bout prendre le titre. Yakuza LAD (Like a Dragon) est tellement vaste et riche en contenu, qu’on ne peut pas s’ennuyer.

Commençons par le commencement, la partie RPG du titre. Yakuza LAD est un RPG au tour par tour dans lequel vous incarnerez de 1 à 4 personnages dans votre équipe. Bien évidemment, vu que Ichiban est fan de la saga Dragon Quest, chacun des personnages aura sa “spécialité”. Certains des personnages seront d’excellent bourrins (Tank), d’autres feront un maximum de dégâts (DPS) et vous aurez bien sur les soutiens qui pourront maintenir votre équipe en vie (heal).

Comme tout bon RPG, vous pourrez aussi changer la classe de votre personnage au bout de quelques heures de jeu, en allant tout simplement chez … Pôle Emploi (enfin du moins l’équivalent Japonais, nommé dans le jeu Hello Work). Le fait de changer de “classe” (Job dans le jeu) vous permettra de changer votre arme, mais aussi d’obtenir de nouvelles compétences.

 

 

Votre job montera en niveau au fur et à mesure que vous vous affronterez et vous débloquera de nouvelles compétences dans votre progression. Vous pourrez ainsi devenir Garde du Corps, Guitariste, Idole et bien d’autres métiers qui vous aideront lors de vos combats. Chacun des jobs aura ses propres compétences que vous ne pourrez pas partager en changeant de classe. Pensez donc à bien répartir les jobs entre les membres de votre équipe pour éviter d’avoir une mauvaise surprise lors de vos combats.

Continuons toujours sur l’aspect RPG du titre, vous aurez différentes actions disponibles lors de vos combats. Vous pourrez effectuer une attaque normale, une aptitude (une compétence), se défendre ou utiliser un objet / appeler un renfort. Je vous parlerais du renfort juste après. Tous les éléments du décor peuvent être utilisé (automatiquement) et il vous arrivera d’utiliser un vélo/plot/voiture pour tabasser votre adversaire. En gros nous sommes face à un système de RPG assez traditionnel mais soyons honnête, pourquoi changer une équipe qui gagne ?

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L’utilisation de renfort est possible un peu plus tard dans le jeu. Il vous sera possible “d’invoquer” des personnages que vous aurez croisé durant votre aventure afin de vous prêter main forte. Ceux-ci ont certaines conditions pour être invoqués, comme le fait par exemple que certains ne travaillent pas la nuit ou le jour. Chacun de ces appels nécessitera un paiement avec la monnaie du jeu (que vous aurez gagné avec la sueur de votre front). Mais l’invocation de ces personnages est souvent bénéfique pour le déroulé du combat. De plus, ces invocations sont souvent assez comiques, voir absurde. Mais comme je l’expliquerais plus tard dans cet article, tout le jeu possède une pointe d’humour non négligeable.

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De nombreuses boutiques sont disponible au sein de la ville, mais vous aurez accès à un moment du jeu à un atelier (qu’il faudra améliorer) afin de créer de nouvelles armes ou tout simplement les améliorer. Ces crafts se feront via des ressources que vous trouverez en combat ou tout simplement en vous baladant en ville. Le jeu recèle de nombreux petits secrets à trouver et vous balader ne sera pas un luxe si vous voulez améliorer vos personnages et équipements.

Éloignons-nous maintenant un peu de l’aspect RPG du titre, car à beau essayer de comprendre ce qu’il s’est réellement passé, Ichiban à aussi besoin de souffler dans son enquête. Yakuza LAD possède un grand nombre d’activités tierces qui permettent de souffler un petit peu dans votre enquête. Ces “mini-jeux” vous permettront d’améliorer certaines stats de vos personnages ou alors débloquer de nouvelles fonctionnalités dans votre voyage à Yokohama.

Vous pourrez entre-autre faire du Karaoké (comme dans beaucoup de titres Yakuza), aller à la salle d’arcade jouer à de vieux titres (tel que Virtua Fighter, par exemple), aller au cinéma, faire du Karting et j’en passe. Le nombre d’activité dans le jeu est assez important pour gonfler la durée de vie de celui-ci. Mais contrairement à d’autres titres, je suis resté scotché de nombreuses heures sur ces activités tierces, afin d’approfondir l’univers rocambolesque qui nous est offert. Enfin, de nombreux clins d’oeil à d’autres franchises vidéoludiques sont incluses dans le jeu (tel que Pokemon).

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Enfin, si vous avez besoin de finir les fins de mois (dans le jeu, je ne vais pas vous proposer une formation pyramidale nanméoh), vous aurez de nombreuses activités qui vous rémunéreront. Vous pourrez ramasser des canettes à travers la ville, fouiller les pieds des distributeurs de boissons pour retrouver la monnaie perdue ou encore … non je ne vais pas vous le dire … La dernière activité vous rapportera beaucoup d’argent mais cela reste un secret.

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C’est beau le Japon ?

Yakuza LAD possède une patte graphique réaliste. Malgré certaines mimiques et expressions faciales tout droit tiré de mangas, Ichiban et ses acolytes voyagent dans un Yokohama très proche de ce que vous pourrez trouver au Japon. Les habitants que vous croiserez réagiront selon ce qu’il se passe dans le jeu. Un groupe d’ennemi s’approche et les civils s’enfuiront. Pareil pour un combat lancé.

En parlant de combat, l’interface de sélection de techniques et d’action me rappelle énormément celui de Persona 5 Royal, mais en beaucoup moins stylisé. Mais nous sommes ici dans un univers réaliste et la fantaisie n’est que prétexte à développer l’imaginaire de Ichiban.

Les graphismes sont propres et je n’ai vu pendant mes 25 heures de jeu (jeu non terminé au moment de l’écriture du test) aucun bug graphique. Une attention toute particulière a été porté aux expressions faciales des personnages. De plus les doubleurs ont réussi à donner vie aux personnages pendant tout le jeu. Aucun problème de synchronisation labiale, des sentiments exprimés correctement et surtout un timbre vocal fort appréciable, même si vous ne comprenez rien au japonais.

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Seul petit bémol, mais que je ne pourrais pas inclure dans le jugement, car c’est un gout et non pas un fait, la musique dans les combats qui est style electro/techno. Je ne suis pas fan de ce type de musique, mais il serait injuste de juger négativement le titre si vous appréciez ce style musical. L’ambiance sonore globale retranscrit la vie de la rue japonaise, avec ces bruits de quartier, de voiture et de ce qui fait vivre une ville.

Mon avis ?

Yakuza Like a Dragon est un franche réussite et aussi un tremplin pour rentrer dans l’univers de la saga (si vous ne connaissiez pas). J’ai été conquis de bout en bout par le personnage de Ichiban et par ses problèmes. Nous avons face à nous un personnage agréable, ayant un sens de la juste assez élevé et qui à grandit avec les jeux de rôle.

Ichiban est clairement le personnage de manga Shonen que nous aimons voir. Il va se donner à 200% pour réaliser ses objectifs et avoir une empathie certaine pour les gens qu’il souhaite aider. Sans compte que le titre peut passer d’un sujet sérieux à un sujet complètement barré. Le passage de l’un à l’autre permet de relâcher la pression sans avoir un contexte grave tout du long.

J’ai clairement été investi dans sa quête de réponses et je me suis amusé à visiter Yokohama de fond en comble. Je me suis souvent retrouvé à faire une activité annexe pendant ma quête principale, juste pour découvrir de nouveaux personnages et surtout le background de chacun des acolytes. Nous nous accrochons à notre équipe et chaque bouleversement scénaristique m’a fait grincer des dents, par peur de ce que le personnage pourrait subir.

Cela fait un moment que je n’ai pas pris autant de plaisir devant un RPG (les derniers étaient Persona 5 Royal et Final Fantasy 7 Remake). Si vous cherchez un RPG Japonais pour finir cette année, je vous conseille plus que vivement Yakuza Like a Dragon.

 

Remerciement supplémentaire

J’ai déjà pu remercier Koch Media en début de cet article, mais je souhaitais faire un remerciement encore plus poussé à Cassandra, qui grâce à elle m’a fait découvrir cette pépite et qui va surement me faire plonger dans l’univers de Yakuza. Je tiens aussi à remercier toute l’équipe pour le super kit presse que j’ai pu recevoir avec le titre. C’est mon premier Kit Presse physique et je suis méga heureux de l’avoir reçu. Merci 10 000 fois encore pour votre gentillesse.

Merci encore d’avoir lu cet article, j’espère que je vous aurais donné envie de l’acheter. Pour ma part je vais retourner le terminer de ce pas, car au moment de vous écrire cet article, Ichiban et ses amis me manquent déja.

Je vous retrouve très bientôt pour un nouvel article. A très bientôt !