[Test] Catherine Fullbody – PS4

Salut Moussaillon !

“As-tu déja vécu une histoire d’amour compliqué ? Au point d’en faire des cauchemars tous les soirs ? Au point de pouvoir en mourir durant ton sommeil ? Pour ma part ça m’est déjà arrivé il y a 7 ans, en 2012 plus précisément. Me voila ré-embarqué dans des rêves sombres, aux portes de la mort.”

Je vais vous présenter aujourd’hui le test de Catherine Fullbody sur PS4. Avant toutes choses, je tiens à remercier Koch Média pour la confiance qu’ils m’ont accordé pour réaliser ce test.

J’avais fait le jeu original à sa sortie à l’époque. Il m’avait bien marqué et le fait d’avoir une nouvelle version du jeu avec plus de cinématique animées et une fille en plus, je voulais connaître cette nouvelle histoire. J’ai donc décider de partager cela avec vous.

 

Synopsis

Vous incarnez Vincent Brooks, 32 ans et en couple avec Katherine McBride depuis 5 ans. Sans grande ambitions dans les projets de couple, celui-ci se fait bousculer dans son train train quotidien quand sa copine lui évoque l’idée de se marier. En parallèle de cela, Vincent va venir à aider Rin, une jeune femme amnésique qu’il à sauver un soir dans une ruelle sombre. Elle se faisait poursuivre et Vincent décida de l’aider à trouver du travail au bar le “Stray Sheep”.

Cependant, après l’annonce de l’idée de mariage, Vincent commence à faire des rêves macabres ou il escalade des tours de cube pour au final se réveiller le lendemain matin. Mais de nombreuses rumeurs courent sur le fait qu’une malédiction tuerais les hommes infidèles lors de leur nuit. C’est aussi après cette première nuit de cauchemars, que Vincent fait la rencontre de Catherine (qui n’est pas la même que sa copine) et qui va lui causer beaucoup de soucis pour lui et son couple.

Le récit est en fait un carré amoureux (et non plus un triangle amoureux comme dans le jeu sorti il y a 7 ans). De nouvelles scènes et décisions devront être prises afin d’influencer la fin de l’histoire. Sachez tout de même que les décisions (que nous évoquerons plus tard) auront un impact sur votre résultat final. Chacun des personnages à une attitude très différente. Katherine sera par exemple l’archétype de la femme voulant avancer dans la vie avec des ambitions, alors que Catherine sera plutôt celle de la femme volage et dévergondée. Rin quand à elle est la plus grande énigme de cet opus. Vous en découvrirez bien plus sur elle au fur et à mesure, mais vous ne serez pas au bout de vos surprises.

 

Gameplay

Début de partie

Lorsque vous commencerez le jeu, vous aurez quelques réglages à définir avant de commencer votre aventure. Vous aurez d’abord le choix de la difficulté (Sans Risque, Facile, Moyen, Difficile). Le choix n’impactera pas la fin du jeu, mais vous permettra de bénéficier d’un challenge accru selon votre choix. Vous pourrez aussi choisir si vous désirez jouer de manière classique (comme dans le jeu original) ou bien de la version Remix (avec de nouveaux blocs et des formes de blocs différentes). Afin de bien vous expliquer les deux gameplays, vous trouverez une comparaison des deux modes un peu plus loin dans le test afin que vous puissiez voir la différence.

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Début de l’escalade

Catherine est un puzzle-plateforme pour les phases de nuit et une histoire interactive pour les phases de jour. Durant les phases de nuit, vous serez dans les cauchemars de Vincent et vous devrez escalader une tour. Les tours seront composés d’éléments à déplacer pour vous créer un chemin jusqu’à son sommet. Durant les phases de jour, vous vivrez le quotidien de Vincent, ou chacun de vos choix influeront sur le résultat final de votre aventure. Les phases de jour sont principalement des phases de discussions avec l’entourage de Vincent, dans le bar le “Stray Sheep”. De nuit, les escalades seront nombreuses, mais vous finirez toujours pas rejoindre un palier de sécurité ou il sera possible de sauvegarder et d’avoir quelques astuces.

Ces astuces seront donnés par un mouton sous forme de petit tutoriel animé. Ces petits conseils seront souvent applicable dès le niveau suivant afin de valider que vous avez bien compris comment mieux progresser dans le jeu.

Chaque escalade vous permettra aussi d’utiliser des objets bonus tel que des “Bibles”, des “Cases Blanches” et autres joyeusetés vous facilitant votre escalade. La bible permettra par exemple de TUER (oui la violence) les moutons vous posant problème sur votre route. Les cases blanches permettent de créer des plateforme pour pouvoir mieux manipuler les blocs. Dans tous les cas, si vous êtes vraiment en galère, ces objets seront vos meilleurs alliés. Il vous sera aussi possible d’acheter ces objets via un vendeur à chaque plateforme de checkpoint entre les niveaux. Vous récolterez de la monnaie dans les différents niveaux vous permettant de faire vos achats.

Je vais désormais scinder ce chapitre en deux. La première partie concernera le mode classique et la seconde partie concernera le mode Remix de cette aventure.

Mode classique

Le mode classique reprend le mode de jeu de l’époque. C’est à dire que vous devrez construire une tour constitué de blocs simples. Le fait de déplacer certains de ces blocs vous permettra de vous faire des escaliers ou des ponts pour gravir la tour. Chaque cube possède la même forme et il vous sera donc plus facile d’imaginer la suite de votre parcours. Si vous avez déjà fait le jeu original, rien de bien neuf. Uniquement de nouveaux tableaux et petits bonus sur certains niveaux.

Mode Remix

Le mode remix possède des cubes de formes différentes. Ici adieu les simples cubes et bonjour aux pièces en forme de “Tetris” (je comprend par la, des formes excentriques). Ici, il sera bien plus difficile d’imaginer des schémas classiques.

Ils vous faudra créer des chemins bien plus complexes et plus tordus dans la phase remix du titre. Pour être honnête, si c’est la première fois que vous découvrez le titre, ce mode sera peut être un peu plus facile que le mode basique. Mais étant donné que j’ai découvert le jeu avec des cubes normaux, il m’a été très très compliquer d’exploiter ce nouveau mode. Mais cela ne veut pas dire que ce mode de jeu n’est pas bien, loin de la. Je trouve qu’il apporte un vent de fraicheur au titre.

 

Des choix aux conséquences lourdes.

Tout au long du jeu, que ce soit de jour ou de nuit, vous aurez des choix à faire. Durant les phases de nuit, ce sera principalement au palier de fin de niveau, avant de grimper à l’étage suivant. De journée, ces choix se feront dans ce que vous direz à vos amis mais aussi aux différentes filles du jeu. Un message un peu trop coquin à votre maitresse Catherine et vous pencherez du côté diabolique. Une petite pensée agréable à votre compagne Katherine, et votre karma rebasculera du côté angélique.

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Sachez, que lorsque vous serez au bar, vous recevrez des SMS des différentes filles du carré amoureux. Selon vos réponses, cela pourra faire également pencher la balance d’un côté ou d’un autre. Les SMS seront éditables et permettront de sélectionner des phases toutes faites. Bien évidemment, si vous réagissez comme un abruti avec celle avec qui vous êtes (càd Katherine), la fin de votre histoire sera plutôt mauvaise.

Autres modes de jeu.

Sur le menu d’accueil vous découvrirez aussi d’autres modes de jeu. Comme évoqué précédemment, le mode histoire (Golden Playhouse) est le nerf de la guerre sur le jeu. Mais vous aurez quand même la possibilité de prolonger la durée de vie du jeu.

Vous aurez ainsi le mode Babel qui comporte de nombreux casse têtes difficiles. Ils seront à chaque fois différents et il vous sera possible de réaliser ses défis seul ou en duo (sur le même canapé). Le score que vous ferez sur ce mode sera partagé en ligne et vous permettra de comparer vos compétences avec d’autres joueurs. Bien évidemment, la mort mettra fin à votre Scoring pour ensuite vous placer dans le classement.

Les deux derniers modes de jeux restants sont similaires dans la manière de jouer. Ainsi, lorsque vous irez dans le mode Colosseum ou Arène en ligne, vous pourrez affronter vos amis sur des défis. Bien évidemment, un des 2 modes vous permettra de jouer en local et l’autre en ligne.

Graphismes

Le jeu offre tout du long, une expérience proche d’un animé japonais. Même si les références mixent le style américain et japonais, nous avons le droit à des cinématiques propres et très bien animées. On se surprend même à redemander d’autre pour le reste du jeu. Sans compter que Catherine Fullbody contient encore plus de cinématiques par rapport au jeu original, nous avons le droit d’avoir encore plus de contenu. Cela nous permet de nous immerger beaucoup mieux dans cette tragédie et de surtout profiter des jeunes femmes. Car oui, ne le niez pas, une majorité de la gente masculine à acheter le jeu à l’époque pour le contenu aguicheur du titre.

Catherine possède, certes, beaucoup d’aspect sexy et aguicheur, mais l’histoire est très sombre et horrifique. Ne vous attendez pas à ce que tout soit forcément coquin dans le jeu. Mais je ne vais pas en parler plus, afin de vous garder le maximum de surprises.

Concernant les phases hors cinématiques animées, le moteur graphique est très proche de ce que nous avions à l’époque du jeu original. Cependant, les graphismes ont été un poil amélioré et nous ne ressentons pas le grain de l’époque. Les expressions faciales des personnages sont bien retranscrites et nous ressentons correctement leur sentiment. Le pire est quand nous voyons les yeux exorbités de Vincent quand il se trouve face à un choix cornélien. Une jeu complètement en anime aurait été au top, mais ce n’est que mon propre avis. Cela n’impacte pas ma décision sur le contenu du jeu.

Musique

Niveau musical, nous avons le droit à 2 types de musiques : les remix de musiques classiques et des morceaux jazzy. Pour ceux ayant joué à Persona 5, vous voyez ce que je veux dire pour les morceaux Jazzy. Sachez que vous pourrez d’ailleurs changer les musiques quand vous serez au bar. Vous pourrez réutiliser des musiques de différents jeux Persona ou bien de Shin Megami Tensei (qui est la série originale avant Persona et Catherine).

Les musiques classiques quand à elle sont nombreuses et agrémentent généralement les phases d’escalade de tour. Malgré le fait que ce soient des musiques classiques, une certaine tension se créer dans le remix de celles-ci et vous maintiendront concentré tout du long de vos parties. J’ai souvent tendance à m’endormir devant certains jeux passif (RPG tour par tour, jeux de reflexion ect.) mais celui-ci m’a laissé scotché !

Je vous conseille vivement d’y jouer avec la musique et ne gâchez pas votre partie en mettant votre musique à côté. Les musiques apportent une nouvelle dimension à l’histoire et souligne bien les différentes émotions.

Mon avis

Voici la conclusion de ce test de Catherine et surtout mon avis personnel sur le jeu. Clairement, Catherine est un jeu de niche. Si vous aimez les puzzle games, vous serez servis. Cependant, si vous voulez jouer pour l’histoire, n’hésitez pas à utiliser le mode Sans risques ou Facile afin de faire les escalades automatiques (mais qui serait quand même dommage …). J’apprécie beaucoup l’univers du jeu et l’aventure que l’on mène. Vos choix et décisions vous permettront de voir différentes fins et vous permettront d’avoir une nouvelle rejouabilité.

Seul point noir que j’ai remarqué : la durée de vie du jeu. En faisant l’histoire de bout en bout sans faire le mini jeu de la borne d’arcade dans le bar, il m’a fallu un petit peu plus de 8h de jeu pour l’achever. Je suis assez friand de jeux ayant plus de 10h d’aventure, mais si vous comptez revoir toutes les fins, vous pourrez augmenter la durée de vie du titre.

Pour ma part, ce jeu est un grand OUI et je remercie encore Koch Media de m’avoir fait confiance pour la réalisation de ce test.