[Test] Atelier Ryza 2 : Les Légendes Oubliées et le Secret de la Fée – Switch

Hello moussaillon,

Ça fait un tout petit peu plus d’un an, que j’ai eu l’honneur de tester le premier opus de Atelier Ryza sur PS4. Nous sommes à l’aube de cette année 2021 (qui va surement nous réserver pleins de surprises) et j’ai l’immense honneur de tester la suite de cette aventure, cette fois sur Switch.

Aujourd’hui nous allons donc découvrir Reisalin, dans une histoire se passant 3 ans après l’épisode précédent ! De plus, cette fois le titre est totalement en Français (vous verrez surement quelques captures en anglais, mais j’ai commencé le test avant le patch de langue). Merci encore à Koch Media de leur confiance pour la clé du jeu !

 

Adieu l’île de Kurken

Comme dit dans l’introduction, l’histoire prend place 3 ans après le précédent opus. Reisalin (que nous allons nommer Ryza, comme le titre du jeu) à grandi et a continué d’apprendre les principes de l’alchimie sur l’île de Kurken. L’ensemble de ses amis s’en allèrent afin de grandir et poursuivre leurs rêves. Mais un jour, Tao, l’ami blondinet de Ryza, lui envoie une lettre pour passer quelques temps avec lui dans la grande ville qu’il à rejoint.

Mais peu avant de partir, le responsable de l’île de Kurken remet à Ryza un étrange joyau, qu’il demandera de garder et de trouver le mystère entourant la pierre. Ryza part dans une nouvelle aventure, mêlant civilisation oubliée et secrets de fée, accompagné de ses anciens amis mais aussi de nouveaux.

Avant de m’attaquer à la partie Gameplay, la transition d’âge pour les différents personnages est plutôt bien retranscrite et on note clairement l’évolution des personnages avec des nouveaux looks, bien plus intéressants que dans le premier opus. Tous ont pris de l’âge, mais aussi de l’expérience qui laisse entrevoir de nouvelles capacités apprises par nos amis. Pour ne pas spoiler, Tao est devenu étudiant en “archéologie” et s’épanouit depuis son départ de l’île de Kurken à découvrir de nouvelles ruines et histoires du monde. Je ne donnerais pas plus d’indications sur les autres personnages, afin de vous laisser la surprise.

Bien évidemment, si vous n’avez pas fait le premier opus, ce n’est pas une fatalité. Cela apporte quelques éléments supplémentaires pour la compréhension de l’histoire, mais n’est en aucun cas obligatoire pour la compréhension de ce deuxième opus. Atelier Ryza 2 est une nouvelle aventure et tous les éléments les plus importants sont expliqués au tout début du jeu.

 

Bienvenue sur le continent

Avant de commencer à expliquer la moindre partie de ce qui vous attend dans le gameplay, je tiens à vous dire une chose : Atelier Ryza 2 a évolué sur pas mal d’aspects. Cela rend le jeu plus attractif mais aussi plus agréable à jouer. Mais je vais vous expliquer pourquoi en vous décrivant chaque aspect du jeu (et en le comparant avec l’opus précédent).

Explorons le continent

La première chose que je vais vous présenter, est la phase d’exploration. On va dire que c’est un peu ce qui relie tous les autres points que nous verrons après. Dans Atelier Ryza 2, vous aurez de grandes explorations à faire afin d’aller d’un point A vers un point B. Ici rien de neuf pour un RPG. Les terrains sont ici beaucoup plus variés par rapport au premier opus. Nous sentons vraiment l’espace autour de nous et celui-ci nous donne envie d’explorer le monde qui nous entoure. De plus, comparé au premier opus, vous pourrez ici nager ou vous balancer d’une plateforme à une autre.

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Cet aspect donne un peu plus de liberté au jeu et vous permet donc de découvrir de nouveaux recoins, mais aussi de nouvelles ressources. Il est essentiel dans ce jeu (et comme dans le premier) de récolter un maximum de ressources afin de mener à bien votre travail d’alchimiste. Vous ne pourrez au début avoir que l’occasion de cueillir et de frapper certaines ressources avec votre bâton de combat. D’autres outils seront fabricables au fur et à mesure de votre avancée dans le jeu, via le système d’alchimie.

De plus, la gestion de la population dans la ville est mieux gérée et vous rencontrerez de nombreux PNJ se baladant en ville. J’avais noté dans le premier opus que trop peu de monde se baladait et que nous avions l’impression d’être dans une ville fantôme. Cette erreur a été corrigé et rend le jeu vivant.

D’anciennes ruines inexplorées

Dans vos phases d’explorations et votre épopée, vous visiterez des ruines abandonnées. Celles-ci retracent l’histoire perdue des Klint, civilisation que nous avions déjà eu vent lors du premier opus.

Ici les ruines sont similaires à un donjon et recèlent de nombreux secrets. La première chose à faire sera de visiter complètement les ruines afin de trouver des secrets d’architectures ou des artefacts oubliés. Une fois que vous aurez découvert tout cela, une “boussole magique” s’activera et vous permettra de retrouver des fragments d’histoire du lieu. Ces fragments représentent souvent des récits d’anciens explorateurs, voir même de la civilisation Klint. Mais un fil rouge relie toutes ces ruines et vous éclairera sur l’histoire des lieux et du continent.

Une fois avoir retrouvé l’ensemble des “souvenirs” d’une ruine, vous pourrez associer ses souvenirs à une des thématiques / artefact lié à cette ruine. Une fois la fiche remplie, vous gagnerez des points d’alchimie (que je vous expliquerais plus tard) ou bien des schémas de fabrication pour l’alchimie. Mais cela vous permettra, principalement, de faire avancer votre histoire.

Vous pourrez considérer qu’une fois à 100% sur une ruine, celle-ci ne cachera plus aucun secret pour vous et vous pourrez avoir la suite de votre aventure. Bien évidemment, ces ruines comportent de nombreux défis et ennemis à combattre, sans quoi ce ne serait pas drôle …

Comparé au premier titre, l’exploration en général (en plaine et en donjon) est bien mieux géré. Nous ne faisons plus face à de nombreux murs invisibles et l’exploration se fait un peu plus librement (surtout avec la nage et la corde).

Bien que certains mouvements et marche peuvent être encore un poil plus dynamique, nous sommes sur une bonne évolution par rapport au premier épisode. L’environnement est mieux géré et nous invite clairement à l’exploration, contrairement au premier opus qui était plat et très peu vivant.

 

Des combats facilités

Du côté des combats, le système a été en grande partie revu afin de faciliter un peu plus la jouabilité. Dans Ryza 2, vous serez face à un système quasi identique à un ATB de Final Fantasy 7. Vous ne pourrez attaquer que quand votre jauge active sera pleine. Une fois celle-ci pleine, vous aurez plusieurs possibilités.

La première possibilité est de spammer votre touche d’attaque afin de toucher l’ennemi. Je ne vais pas vous le cacher, vous n’irez pas loin en ne faisant que ça. Mais cela vous permettra d’augmenter vos points d’action, PA (cristal vert sur l’interface). Une fois le nombre de point d’action nécessaire est atteint, vous pourrez déclencher une attaque spéciale (magique ou physique) qui augmentera votre jauge CF (cristal bleu). Jauge CF qui vous permettra d’utiliser des objets ou de switcher de personnage un peu plus tard dans l’aventure. Chaque utilisation d’unité CF vous réduira cette jauge CF, de plus les objets ne disparaîtront pas de votre inventaire si vous en avez utilisé.

Enfin, en dessous de cette jauge, vous trouverez une jauge d’action, qui vous permettra à chaque fois qu’elle remplit une étape, d’avoir plus de PA disponible lors de vos combats … Ouf … ça va ? Ce n’était pas trop dur à comprendre ? Sans vidéo il est assez compliqué d’imager cela.

Bien évidemment, si vous venez à frapper l’ennemi avant que le combat ne débute, vous aurez un avantage sur cette jauge d’action, qui vous permettra donc d’accumuler plus de PA et donc … bon ok je reprends pas depuis le début.

D’un point de vu réalisation, les combats sont dynamiques et offre un jeu à la fois tactique et nerveux, mais qui peut vite être brouillon si vous ne prenez pas le temps d’expérimenter et de lire correctement les tutoriels en début de jeu.

Dans cet opus, le combat est bien plus intuitif que le premier. Ici les actions s’enchainent intuitivement et je ne ressens pas cette impression de lenteur que le premier titre offrait. Mais cela est peut-être tronqué, tout simplement car tout le rythme global d’Atelier Ryza 2 est bien plus élevé.

 

Une alchimie parfaite

Le système d’alchimie n’a pas beaucoup été modifié, mais il était déjà plutôt efficace dans la première aventure de Ryza. Afin de créer les objets, vous devrez récolter beaucoup de ressources dans les différents endroits que vous visiterez.

Pour effectuer vos fabrications alchimiques, vous devrez obligatoirement vous rendre à l’atelier de Ryza, lieu central des opérations. Avant de s’attaquer à la partie mystique, vous pourrez ici décorer l’ensemble de l’Atelier à votre guise avec des objets que vous pourrez acheter en ville.

Petit aparté fait, passons maintenant à l’Alchimie pure et dure. Afin de fabriquer des objets via l’alchimie, vous devrez posséder des plans. De base vous aurez un certain nombre de disponible afin de vous lancer dans votre aventure.

Pour en recevoir d’autres, vous devrez des points d’expérience alchimique, que vous pourrez obtenir en fabriquant des objets ou bien en combattant. Mais l’obtention via fabrication est bien plus avantageuse. Vous pourrez aussi débloquer de nouvelles recettes via vos visites dans les ruines ou alors en ayant les bons matériaux disponibles sur des recettes déjà possédées.

L’obtention des schémas via l’arbre de compétences est un système à branche qui évoluera au fur et à mesure de vos avancées.

Concernant la fabrication, vous devrez utiliser les composants possédant l’affiliation élémentaire nécessaire pour améliorer le nœud de fabrication pour différentes modifications (amélioration Qualité, Augmentation Quantité, Bonus améliorés ect.). Certains nœuds de la fabrication sont obligatoires pour fabriquer votre objet, d’autres vous permettront même de recevoir de nouveaux plans.

La compréhension est peut-être un complexe au début, mais après avoir fabriquer vos premiers objets vous aurez très rapidement le réflexe pour les futures créations.

 

Une réalisation artistique aux petits oignons

Passons maintenant à l’aspect artistique du jeu. Les graphismes sont plutôt bons et restent dans la lignée de ce que le premier opus a offert. Malgré ça, les animations semblent plus vivantes et moins rigides que l’opus précédent. Nos personnages sont un peu plus vivant et les émotions sont un peu mieux retranscrites. Les lieux sont plutôt biens réalisés, même si certains endroits semblent un peu vides par rapport à d’autres endroits. Au niveau des combats, les animations sont plutôt fluides et nous avons face à nous une réalisation artistique proche de nombreux animes japonais.

Le choix de couleur est reposant visuellement et balance avec le réalisme que beaucoup de RPG occidentaux proposent. Concrètement, durant toute la durée du jeu, je me suis senti devant un anime tranche de vie mêlant quelques éléments d’anime d’aventure. Sur la version Switch, j’ai pu voir quelques crénelages autour des personnages, mais cela n’est pas choquant et vous devrez bien regarder pour voir cela (ou alors s’il y a un zoom sur le personnage).

Seul petite remarque (positive ou négative, libre à vous de décider) c’est que l’angle de camera est souvent positionné à des endroits “stratégiques” qui mettent les courbes de Ryza sous les yeux du joueur. Cette spécificité est souvent présente dans les jeux de chez Gust, mais ne veux pas dire pour autant que vous verrez de la nudité. Le jeu reste accessible à tout publique et vous pourrez donc mettre le jeu dans les mains des plus jeunes.

Concernant l’aspect musical, le jeu possède des mélodies très agréables à l’oreille. Seul point négatif, c’est qu’elles sont très souvent répétitives sur l’ensemble d’un endroit. Mais pour revenir au positif, il m’est arrivé de laisser tourner la musique en fond sonore alors que je faisais autre chose et … c’était relaxant.

 

Au final ?

Au final, j’ai beaucoup plus apprécié Atelier Ryza 2 par rapport au premier. Beaucoup d’efforts ont été faits pour améliorés les points négatifs que j’avais rencontré dans ma première aventure. Il reste toutefois encore quelques petites améliorations pour que le titre devienne un incontournable. Peut-être via un troisième opus ? (Chaque série compte généralement 3 opus). Seul le futur pourra nous le dire.

J’ai pris beaucoup plus de plaisir à me balader et à explorer les lieux de cet opus. Peut-être une dynamique amélioré et une histoire qui décolle au bout de quelques heures de jeu (contrairement au précédent). Concrètement, Atelier Ryza 2 peut convenir à ceux qui découvrent les RPG, mais aussi à ceux qui aiment vivre une aventure remplie d’explorations et de background scénaristique.

De plus, le jeu est enfin totalement en français, qui permet donc une compréhension de l’univers, mais aussi de l’alchimie. Le fait d’avoir beaucoup de termes techniques que nous ne voyons pas tous les jours, n’aide pas forcément en anglais. J’espère que Gust saura considérer cela dans le futur pour de nouveaux titres, qui permettront d’offrir des aventures au plus grand nombre de joueurs (comme Fairy Tail, qui était du même développeur).

Je vous recommande donc Atelier Ryza 2, même en neuf. C’est une aventure rafraichissante, même si certaines cinématiques de scènes de vie peuvent couper un peu le rythme.

 

 

Vous voyez donc ci-dessous un nouveau système de notation que j’ai mis. Comme d’habitude, ce système de notation est basé sur mon ressenti et non pas comme une notation “professionnelle”. Je commençais à avoir beaucoup de mal à exprimer mon ressenti avec le système d’étoile. J’hésitais souvent entre 2 étoiles et passais donc énormément de temps à décider quelle étoile correspondait le mieux.

Avec ce système de notation, je peux donc exprimer plus simplement mon ressenti vis à vis d’un jeu. Il ne servira que pour le titre concerné et ne fera pas comparaison avec un autre titre (sauf si c’est la suite d’un jeu déjà sorti). La note sera donc donnée sur mon avis personnel et le sentiment que j’ai eu en faisant le titre. Cela laissera donc aussi la chance aux jeux indépendants d’avoir une excellente note qui pourra côtoyer les plus gros titres.